La lecture de la lettre aux Romains nous amène à nous poser une question : si Dieu est en colère contre l’injustice des hommes (Romains 1. 18), et s’il manifestera cette colère le jour où il rendra à chacun selon ses œuvres, comment pourrons-nous échapper à la catastrophe ? C’est une question vitale, car nous sommes tous concernés. “Il n’y a pas de juste, non pas même un seul” (Romains 3. 10). La Loi que Dieu avait autrefois donnée à son peuple ne peut pas nous sauver car elle montre seulement que nous sommes pécheurs, et incapables de la respecter. Les pratiques religieuses n’annulent aucune de nos fautes. Y a-t-il alors un moyen d’échapper au jugement à venir ?

Oui, parce que si Dieu est saint et ne peut supporter le péché, il est aussi Amour. Cet amour envers nous, il l’a mis en évidence. Alors que nous étions pécheurs, il a envoyé son Fils Jésus Christ sur la terre. Celui-ci est devenu homme, et lui qui était saint a subi sur la croix la colère de Dieu que méritaient nos péchés. Il s’est offert en sacrifice, et celui qui croit est justifié et “sauvé de la colère par lui” (Romains 5. 9).

Voici le cœur de l’évangile : entre nous, pécheurs, et la menace de la colère divine, se dresse la croix du Seigneur Jésus. Si je crois qu’il a porté mes “péchés en son corps sur le bois [de la croix]” (1 Pierre 2. 24), alors je suis rendu juste devant Dieu, et sa colère ne m’atteindra jamais. J’appartiens à Christ.

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