Cette expression signifie prendre sous sa protection, veiller avec attention sur quelqu’un. Cela évoque, de façon touchante, la poule qui prend ses poussins sous son aile pour les préserver d’un danger.

Jésus utilise cette expression pour exprimer son désir de rassembler les habitants de Jérusalem (texte du jour). Comme eux, peut-être ne voulons-nous pas nous placer sous sa protection ? Nous voulons sortir de nos difficultés par nous-mêmes et nous venons à Jésus seulement en cas de coups durs. Une des conséquences les plus dramatiques de l’éloignement d’avec Dieu, c’est que nous pensons savoir mieux que lui ce qui est bon pour nous. Nous le délaissons et essayons tant bien que mal de nous débrouiller tout seuls. C’est pourquoi, le “premier appel que Dieu nous adresse dans toute situation est un appel à la foi : croire que Dieu est présent, qu’il est fidèle, qu’il a tout en main, qu’il ne nous oublie pas. Dieu étant Père, l’appel le plus profond et le plus radical qu’il nous propose est un appel à la confiance” (P. Jacques Philippe).

Cette confiance en Dieu, accompagnée de la repentance et de la confession de nos fautes, nous amène dans une relation de proximité avec lui. Alors, dans la communion avec lui et avec les autres chrétiens, nous pouvons goûter ses bienfaits à notre égard. Ne nous en privons pas. Parfois, il nous élève sur des ailes d’aigle pour nous guider, comme il l’a fait pour son peuple autrefois ; d’autres fois, il nous réconforte sous des ailes protectrices. Quel Dieu merveilleux !