Pendant des années, Julie a été angoissée au sujet de sa relation avec Dieu. La souffrance de Jésus à la croix et sa mort avaient-elles bien couvert tous ses péchés devant Dieu ? Si elle mourait, pouvait-elle compter sur le plein pardon de Dieu, sur sa grâce imméritée ? Elle pensait continuellement qu’elle devait faire quelque chose pour bénéficier de la faveur de Dieu. Elle essayait de le servir et de garder ses commandements, mais sa consécration était-elle suffisante ? Elle voulait s’attacher aux promesses de la Bible, mais suffisait-il de les croire ? Elle essaya de comprendre plus clairement la valeur du sang de Jésus ; mais tout restait encore dans l’ombre. Elle était désespérée : elle ne pouvait rien faire de plus.

Un jour elle lut le récit de la Pâque (Exode 12). Dieu demandait à chaque famille de son peuple de mettre sur le cadre de sa porte le sang d’un agneau, pour échapper à la mort. Symbole du sacrifice de Jésus, l’Agneau de Dieu. Quand Julie a lu : “Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous”, le Saint Esprit lui a fait comprendre que c’était Dieu qui prononçait ces paroles. Elle a alors été délivrée de ses doutes.

– Oui, pour Dieu le sang de Jésus a une immense valeur, et ce n’est pas mon appréciation qui compte. Il passera par-dessus moi, et le destructeur ne me touchera pas : “Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7).

Avons-nous éprouvé, en nous approchant de la croix, cette merveilleuse délivrance ? Oui, Jésus a “fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20).