La Bonne Semence
“Ce que je n’aime pas, dans votre religion, c’est tout ce sang, tous ces sacrifices. Cela me dégoûte !” disait un jour une personne à qui l’on présentait l’évangile. Il est vrai que le mot “sang” se trouve environ 400 fois dans la Bible ! C’est le symbole de la vie qui anime l’être humain. S’il quitte le corps, cela signifie la mort.
Or, dès les premières pages de la Bible, le sang est versé en relation avec le péché de l’homme, puisque Dieu revêt Adam et Ève, coupables de lui avoir désobéi, de vêtements de peau. Le verset du jour dit aussi que l’homme peut être pardonné parce que Dieu, dans sa grâce, accepte que la vie d’un autre soit donnée (vie symbolisée par son “sang”). C’est le sens du mot “propitiation” (Dieu est rendu propice, ou favorable).
Les sacrifices d’animaux prescrits dans la première partie de la Bible, souvent répétés, ne faisaient qu’anticiper le seul sacrifice que Dieu peut accepter : celui de Jésus, la victime parfaite, Dieu devenu homme, qui donne sa vie pour l’homme coupable devant Dieu. Parce qu’il a coulé, son sang a témoigné que Jésus est bien mort et qu’il a donné volontairement sa vie en sacrifice à ma place (Jean 19. 34-35).
Tout ce sang, désormais, ne répugne pas, car il parle du “sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” (1 Pierre 1. 19). Par lui, j’ai le pardon entier et définitif de mes désobéissances à Dieu, je suis en paix avec mon Créateur que je découvre comme un Père qui m’aime.