Nous avons lu le témoignage de Jonathan Tjarks, passé d’un athéisme convaincu à une foi vivante en Jésus, à l’âge de 25 ans. Dans un article percutant, rédigé six mois avant sa mort, à l’âge de 34 ans, il parle de son combat contre un cancer en phase terminale. Il souhaitait alors que sa femme et son fils de 2 ans soient aidés et entourés par d’autres. Jonathan évoque dans cet article des textes de la Bible qui parlent de l’aide aux veuves et aux orphelins (Exode 22. 21 ; Jacques 1. 27).

Ce souci de Jonathan Tjarks au sujet du bien-être de son fils fait penser à un autre Jonathan, dans la Bible. Lui aussi est mort, alors que son fils n’avait que 5 ans. C’était l’ami de David. Jonathan était le fils du roi Saül, qui persécutait David, promis par Dieu à la royauté. Jonathan, certain que David accèderait un jour au trône, fait promettre à son ami de manifester de la bonté envers sa descendance (1 Samuel 20. 15, 42).

Plus tard, le roi David demande : “Reste-il encore quelqu’un de la maison de Saül, pour que j’use de bonté envers lui à cause de Jonathan ?” (2 Samuel 9. 1). On lui amène le fils de Jonathan, Mephibosheth, handicapé. David le prend sous sa protection. Tous les jours, il était assis à la table du roi, et il aimait David.

L’attitude de David envers la famille de Jonathan nous rappelle la fidélité de Dieu envers tous ceux qu’il aime et qui, en retour, lui témoignent leur amour. Dieu nous appelle aussi à montrer de la bonté envers ceux qui ont de grands besoins, en particulier ceux qui sont démunis et dont nous avons connu et aimé les parents.