Jésus est comme le grain de blé dont nous parle le verset du jour. Homme sur la terre, il n’était pas comme nous tous soumis à la mort comme conséquence du péché, car il n’avait pas de péché en lui (2 Corinthiens 5. 21). Mais il savait que, tout comme un grain de blé semé disparaît pour donner naissance à une nouvelle pousse, s’il ne mourait pas, il demeurerait seul, sans fruit. S’il était retourné auprès de Dieu, dans la gloire du ciel, sans passer par la mort… il serait resté seul.

C’est pourquoi il a choisi, par obéissance et par amour pour son Dieu, de mourir pour porter du fruit, pour amener à Dieu une famille, des enfants pris d’entre ces hommes et ces femmes qui étaient, eux, sous sentence de mort. Quelle bonne nouvelle ! “À tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu” (Jean 1. 12).

S’il est au ciel maintenant, sa promesse est ferme : “Si je m’en vais… je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi” (Jean 14. 3). N’a-t-il pas dit à Dieu son Père : “Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée” (Jean 17. 24). L’une des rares fois où l’évangile mentionne une volonté qu’il a exprimée durant sa vie, c’est en rapport avec notre présence dans le ciel, avec lui !

Quelle joie pour lui et pour nous de penser à ce moment merveilleux où “il verra du fruit du travail de son âme et sera satisfait” (Ésaïe 53. 11) !