La Bonne Semence
Ma fille de quatre ans jouait dans le bac à sable du parc. Une dame chinoise âgée gardait son petit-fils. Ma fille lui demande son nom, d’où elle vient – puis si elle croit en Jésus. “Pardon ?” répond cette dame. Ma fille répète sa question : “Est-ce que tu crois en Jésus ?”
Gênée, j’explique que nous sommes chrétiens et que ma fille aime demander à ceux qu’elle croise s’ils croient en Jésus. “Oh, tu me demandes si j’ai la foi en Jésus ? dit la grand-mère chinoise. Oui ! Je crois en lui ! C’est ce qu’il y a de plus important au monde ! Je suis vraiment contente que toi aussi tu croies en Jésus !” En voyant cette Chinoise âgée, j’avais supposé qu’elle ne pouvait pas être chrétienne. De son côté, en voyant une jeune Anglaise, elle avait supposé la même chose.
L’évangile a été pour tous dès le départ. Jésus a fait fi des barrières culturelles et ethniques. Il a parlé d’un Samaritain au religieux juif qui lui demandait qui était son prochain (Luc 10. 29-37), alors que les Samaritains et les Juifs avaient peu de contacts. Lorsque, pour la première fois, l’apôtre Pierre proclame l’évangile, ceux qui l’entendaient venaient de nombreux pays : Iran, Irak, Turquie, Égypte, Libye, Grèce, Crète, Arabie, Rome… (Actes 2. 9-11).