La Bonne Semence
Le prophète Ézéchiel délivre un message sévère à l’égard des mauvais bergers : il parle aux responsables religieux qui ne se sont pas bien occupés des “brebis”, les gens du peuple, qui étaient pourtant confiés à leurs soins. De nos jours, nous pourrions aussi facilement critiquer ceux qui sont particulièrement chargés du soin des brebis dans le “troupeau” chrétien. Mais ne sommes-nous pas tous concernés par cet appel du prophète ? Il y a près de nous, dans nos familles, notre entourage, des personnes “errantes” et “dispersées”, souffrantes, qui ont peut-être perdu leurs repères. Les avons-nous “recherchées” ? Avons-nous pris de leurs nouvelles ? Ou bien sommes-nous restés silencieux, distants, parce que trop occupés, ou simplement par manque d’intérêt pour leur situation ?
Jésus nous montre l’exemple par une parabole : “Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a 100 brebis et en a perdu une, ne laisse les 99 au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?” (Luc 15. 4). Une brebis égarée est incapable de retrouver son chemin et de se sauver elle-même. Jésus est le bon berger, celui qui est allé jusqu’à laisser sa vie afin de sauver ses brebis, c’est-à-dire chacun de nous qui étions perdus loin de Dieu. Et il est encore ce berger qui ramène à lui les chrétiens qui se sont éloignés.
Oui, Jésus est le berger qui sauve, protège et console. Et il veut que nous soyons à sa suite des bergers qui amènent à lui ceux qui, autour de nous, ne le connaissent pas, ou dont l’état nécessite soins, aide et encouragements.