Deux traits ont marqué la vie de Sara, la femme d’Abraham. Elle était très belle, et elle était stérile.

Le premier est positif, pourtant sa beauté physique lui a causé de la souffrance. Deux fois son mari, craignant de s’attirer la jalousie d’autres hommes, lui a demandé de déclarer qu’elle était sa sœur. Cela a créé du trouble dans leur foyer. Mais surtout sa beauté morale animait sa vie. Une beauté intérieure, qui ne s’altère ni ne vieillit jamais. Sara est ainsi caractérisée par un esprit doux et paisible, dans l’espérance en Dieu et le respect pour son mari. En cela, elle est un modèle pour les croyantes (voir 1 Pierre 3. 2-6).

La stérilité est source de tristesse. Sara et Abraham n’ont pas eu d’enfants pendant des années, pourtant Dieu avait promis à Abraham une nombreuse descendance. Dieu a même renouvelé cette promesse à Abraham et, en l’entendant, Sara a ri (Genèse 18. 10-12). Mais elle s’est ressaisie et elle a cru. Le Nouveau Testament dit qu’elle “estima fidèle celui qui avait promis”. Profonde foi que celle de Sara ! Alors qu’elle était stérile et trop âgée pour avoir un enfant, elle a cru la promesse de Dieu, avant même la naissance du bébé ! Elle avait confiance en son Dieu, en sa puissance, et Dieu l’a fortifiée. Alors, comme Sara, appuyons-nous sur Celui qui est au-dessus de tout, plutôt que d’être troublés par les circonstances de notre vie, car “rien ne sera impossible à Dieu” (Luc 1. 37).