Le film Amistad, sorti en 1997, raconte l’histoire, inspirée de faits réels, d’esclaves de l’Afrique de l’Ouest, en 1839. À la suite d’une tempête, ils se rendent maîtres du navire qui les transporte, “La Amistad”, en tuant son capitaine et quelques membres de l’équipage. Ils se font capturer de nouveau, emprisonner et traduire en justice aux États-Unis. Lors du procès, très médiatisé du fait des débats de l’époque sur l’esclavagisme, Cinqué, le chef des esclaves, plaide avec passion en faveur de leur libération. Trois simples mots – répétés d’une voix de plus en plus forte par un homme enchaîné, en mauvais anglais – font taire l’auditoire : “Give us free !” (Donne-nous libres !). Les hommes finissent par être libérés.

De nos jours, la plupart de nos contemporains n’ont pas à craindre de se faire enchaîner physiquement, mais nous sommes tous prisonniers de notre nature humaine qui ne veut pas tenir compte de Dieu. Jésus nous offre la libération de nos liens (verset du jour). Même si certains, dans l’auditoire de Jésus, se disaient déjà libres (Jean 8. 33), leurs paroles et leurs actes démontraient le contraire.

Crions à Jésus pour dire, comme Cinqué : “Accorde-moi la liberté !” Jésus entend les cris de ceux qui sont esclaves de leur refus de Dieu, de la peur, de l’échec, du passé ou d’addictions diverses. Et il y répond de la meilleure des façons. La vraie liberté est réservée à ceux qui croient qu’il est le Fils de Dieu venu dans le monde pour briser leurs chaînes et les sauver entièrement, par sa mort et sa résurrection.