Un dimanche soir, il y a presque 2000 ans, Cléopas et un autre disciple de Jésus quittent Jérusalem et retournent dans leur village (lire Luc 24. 13-35). Leurs échanges traduisent leur perplexité et leur tristesse. Il y a déjà trois jours que leur maître a été crucifié ; cela les choque, les bouleverse et remet en question tout ce qu’ils avaient espéré. En effet les miracles accomplis par Jésus les avaient persuadés qu’il allait monter sur le trône à Jérusalem et chasser l’occupant romain ! Mais au lieu d’un trône, on lui a donné une croix, sur laquelle il a terriblement souffert avant de mourir entre deux malfaiteurs. Ce qui vient de se passer est incompréhensible pour eux et les accable.

Plongés dans la perplexité, ils s’aperçoivent à peine que quelqu’un les a rejoints. “Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? Et vous êtes tristes !” leur dit le nouveau venu. Jésus – car c’est bien lui ! – compatit à leur tristesse et leur désarroi. Il leur explique alors ce qu’ils n’ont pas compris concernant tout ce que la Parole de Dieu annonçait à l’avance à son sujet. Une croix plutôt qu’un trône ? “Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances ?”

À mesure qu’il leur parle, une joie profonde remplace leur tristesse. Oui, Jésus a accepté de mourir sur une croix pour prendre sur lui la punition que nous méritons à cause du péché, ce mal qui nous éloigne de Dieu. Le message adressé aux deux disciples reste actuel et vivant. Oui, Jésus est mort sur la croix pour vous aussi. Il est ressuscité. Et il sauve encore aujourd’hui tous ceux qui mettent leur confiance en lui.