Commentant la disparition en mer d’Éric Tabarly, grand navigateur français, un journaliste a écrit : “La dimension d’un homme se mesure au vide que creuse son départ”. Ainsi en est-il des humains, et même des grands hommes ou des fondateurs de religions. Leurs tombeaux sont des lieux de pèlerinage ou de recueillement, mais des lieux qui témoignent de leur mort.

Il n’en est pas ainsi de Jésus Christ. Son tombeau a été rapidement un tombeau vide, un témoin muet mais éloquent de sa résurrection. Aux deux femmes venues au tombeau le dimanche matin, un ange a dit : “Pour vous, n’ayez pas peur : je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié ; il n’est pas ici, car il est ressuscité” (Matthieu 28. 5-6). Les siens l’ont vu ressuscité, et le Saint Esprit en rend maintenant témoignage dans le cœur de tous les croyants.

Jésus est ressuscité, preuve que Dieu a approuvé et pleinement apprécié son sacrifice à la croix pour porter nos péchés. C’est le fondement sûr, la base de la foi de tous les croyants. Voilà ce qui nous remplit de joie : notre Sauveur a expié toutes nos fautes, et maintenant Dieu considère ces péchés comme définitivement effacés, et il nous reçoit comme ses enfants.

Jésus est vivant, preuve aussi que la mort est vaincue. Il a été élevé au ciel. Un homme est maintenant dans la présence merveilleuse du Père. Dès lors tout change pour nous, car nous savons qu’étant liés à lui par une même vie, nous le rejoindrons là-haut. Nous l’attendons, et depuis le ciel Jésus agit pour le bien des siens sur la terre tous les jours… jusqu’à ce grand jour.