La Bonne Semence
Des moqueurs essayent de provoquer Jésus sur la croix. Ne peut-il pas se sauver lui-même ? Si, mais par amour pour chacun de nous, il endure des souffrances dont il avait lui-même délivré les autres.
Jésus avait guéri les mains. Il dit à l’homme paralysé : “Étends ta main”, et “il l’étendit, et sa main fut rétablie” (Marc 3. 5). À la croix pourtant, il se laisse percer les mains par des clous.
Jésus avait guéri les pieds. Il guérit l’infirme de Béthesda et lui dit : “Lève-toi, prends ton brancard et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri” (Jean 5. 8-9). À la croix pourtant, il se laisse percer les pieds.
Jésus avait déclaré aux foules : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive” (Jean 7. 37). À la croix, c’est lui qui crie : “J’ai soif” (Jean 19. 28). Soif physique, soif morale.
Jésus avait dit : “Moi, je suis la lumière du monde” (Jean 8. 12). À la croix, il est plongé dans trois heures d’épaisses ténèbres.
Jésus avait rendu la vie à son ami Lazare. Il lui dit : “Lazare, viens ici, dehors ! Et le mort sortit” (Jean 11. 43-44). À la croix, il se donne jusqu’à la mort, “ayant baissé la tête, il remit son esprit” (Jean 19. 30).
Enfin, Jésus avait guéri lors de son arrestation la blessure d’épée portée à l’oreille d’un serviteur venu l’arrêter (Luc 22. 50-51). Mais à la croix, un soldat lui perce le côté avec une lance. Aussitôt il en sort “du sang et de l’eau” (Jean 19. 34).
Jésus a souffert tout cela pour me donner la vie, la lumière, le pardon de mes fautes. Quel Sauveur !