Voilà une maxime bien connue, illustrée par une fable de La Fontaine intitulée “Le chartier embourbé”. Elle dénonce les paresseux et les fatalistes. Elle les invite à chercher eux-mêmes des solutions à leurs problèmes et à se prendre par la main plutôt que d’attendre passivement une intervention miraculeuse.

Morale remplie de bon sens et d’applications quotidiennes.

Mais attention, il est un domaine dans lequel cette formule, non seulement ne s’applique pas, mais trompe ceux qui s’efforcent de l’appliquer : c’est celui du salut de l’âme. En effet, cette maxime laisse entendre que lorsque l’homme aura fait de son mieux par ses efforts et sa bonne volonté, Dieu fera le complément.

Or c’est le contraire qui est vrai. Les efforts des humains pour se forger eux-mêmes une justice ou même une honnêteté, les empêchent de compter sur la justice que Dieu offre à tous ceux qui mettent leur confiance en lui. Mais si l’homme est incapable de s’approcher de Dieu, Lui s’est approché de nous dans la personne de son Fils Jésus Christ. Il est venu si près de nous qu’il est devenu un homme comme nous, mais sans péché. Lui qui était parfaitement juste, a supporté le châtiment que méritaient les humains à cause de leur méchanceté. Jésus est mort, crucifié, pour que tous ceux qui croient en lui soient délivrés de la condamnation que méritaient leurs fautes. Dieu a fait le premier pas, il suffit alors de lui ouvrir son cœur pour recevoir le salut et la vie éternelle !