La Bonne Semence
Marcel Poggioli, ancien toxicomane, écrit : “J’ai choisi de pardonner à mon père, au docteur B., et à la société tout entière. J’ai compris que le pardon est comme un soin dispensé à une blessure, il permet sa cicatrisation. Et même si dans mon âme, cette cicatrice demeure, elle ne me fait plus souffrir. Au contraire, elle contribue à me maintenir dans la reconnaissance envers celui dont la grâce merveilleuse s’est avérée si efficace pour moi.” Puis il ajoute : “À tous ceux qui souffrent à cause d’une adolescence meurtrie, d’une blessure trop grave, d’une offense impardonnable, d’un désespoir insupportable, je voudrais dire qu’il existe toujours un recours, même dans les situations les plus dramatiques. Dans tous les cas, la foi en Jésus Christ peut changer notre destin et l’ouvrir à la réalisation du plus beau des rêves de vie.”
Ce témoignage est bouleversant. Nous savons que certaines personnes ont vécu ou vivent des situations personnelles tragiques, douloureuses, indescriptibles. Le pardon n’est pas une obligation, c’est un choix personnel, librement consenti. Pour croire à la puissance libératrice du pardon, il faut avoir conscience d’avoir été pardonné de toutes ses fautes par Dieu. Il faut véritablement croire en Jésus. Il est l’exemple absolu du pardon, quand il demande à Dieu le Père de pardonner à ses bourreaux au moment de la crucifixion. “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34).
Le chrétien est invité à imiter Jésus, sans contrainte, librement, avec l’aide de son Dieu.