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La Bonne Semence

Au jour du bien-être, jouis du bien-être, et, au jour de l’adversité, prends garde.
Ecclésiaste 7. 14
Le colosse aux pieds d’argile (1)

Il y a environ 2600 ans, Nebucadnetsar règne sur le vaste empire babylonien (Daniel 2. 31-35). Il fait un rêve étrange : il voit un géant dont la tête est en or, la poitrine et les bras en argent, le bassin et les cuisses en cuivre, les jambes en fer et les pieds en partie de fer et d’argile. Soudain, un caillou vient frapper les pieds, et la statue s’effondre…

C’est de ce récit biblique que nous vient l’expression : “le colosse aux pieds d’argile”. Elle évoque une puissance apparemment invulnérable mais qui, édifiée sur une base bien trop fragile, peut s’effondrer d’un jour à l’autre. La pierre qui a renversé le colosse semble résulter du hasard, mais un étrange hasard, qui déconcerte les êtres humains et abat leurs prétentions, et conduit chacun à l’humilité.

La pandémie qui a frappé le monde en 2020 donne une nouvelle illustration de cette expression. Tout s’est brusquement figé. Un virus nouveau, minuscule mais tueur, s’est propagé en quelques semaines sur les cinq continents. Plus de 3 milliards d’humains ont été confinés dans l’inquiétude, et parfois le deuil. Au départ, une maladie que l’on croit anodine. Mais bientôt, la panique générale ! Tout le monde est dépassé, les messages se heurtent, se contredisent, les rumeurs se multiplient, les doutes s’installent, la défiance grandit. Pendant ce temps, le virus tue. Comprenons que cette pandémie, aussi grave qu’elle ait été, était un avertissement. Elle nous fait toucher du doigt les limites de notre prétention à vouloir nous en sortir seuls, sans Dieu.

(à suivre)

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