Ce mot vient de Christos, terme grec qui veut dire “oint”. Être le Christ, ou le Messie, signifie “avoir été oint par Dieu”, choisi par lui. On versait de l’huile sur la tête de ceux qui étaient rois ou prêtres de premier rang. Au fil des siècles, selon les prophéties annoncées, les Israélites croyants attendaient la venue du Messie, le Roi choisi par Dieu pour les libérer de leurs ennemis.

Jésus veut dire “Sauveur”. Jésus Christ est le Sauveur, le Roi choisi et oint par Dieu. À sa naissance, les mages venus d’orient demandent : “Où est le Roi des Juifs ?” (Matthieu 2. 2). L’écriteau placé sur la croix indiquait : “Jésus le Nazaréen, le Roi des Juifs” (Jean 19. 19).

Nous comprenons l’enthousiasme de la femme de Samarie à qui Jésus révèle qu’il est le Messie (Jean 4). Elle va annoncer la bonne nouvelle aux habitants de sa ville.

Le Christ de l’évangile est bien celui qui doit régner, le Roi choisi et oint par Dieu. “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant”, dira Pierre. Mais Jésus, le Messie, avant de libérer son peuple et d’établir son règne futur sur la terre, a réglé, à la croix, la question du péché de l’homme, en subissant la colère de Dieu contre le péché. Celui qui sera le Roi des rois a été un Christ souffrant sur la croix. “Tu m’as élevé haut” (comme Roi), “et tu m’as jeté en bas” (fait péché), dit le Psaume 102 (v. 11).

Avons-nous conscience de la profondeur des souffrances endurées par notre Sauveur pour faire de nous, croyants, ceux qui régneront avec lui ?