La Bonne Semence
Ce chapitre 13 peut paraître obscur aux chrétiens d’aujourd’hui. Il aborde le cas d’un homme contaminé par la lèpre (maladie de la peau contagieuse, autrefois incurable). Si une plaie suspecte apparaissait, elle devait être examinée avec soin, quelquefois à plusieurs reprises, avant que le diagnostic soit établi formellement. Il ne fallait pas déclarer comme cas de lèpre ce qui n’en était pas.
De quoi nous parle la lèpre ? Elle symbolise un péché toléré, qui salit et ronge. Donc, premier côté de l’enseignement de ce chapitre : nous pouvons devenir “lépreux”, pour ainsi dire, quand nous tolérons dans notre vie quelque chose que la Bible condamne formellement. Deuxième côté, nous devons être prudents pour ne pas porter hâtivement un jugement sur ce qui pourrait avoir l’apparence d’une faute mais qui n’en est pas une.
Tout cela serait décourageant si le chapitre 13 n’était pas suivi du chapitre 14 qui décrit tout un cérémonial de purification. N’est-ce pas remarquable que, même à l’époque de l’Ancien Testament, alors que la lèpre était une maladie qu’on ne savait pas guérir, Dieu avait déjà prévu le cas d’une guérison ? Cela nous apprend qu’il y a toujours un retour possible vers Dieu. Je peux être tombé dans un péché grave, je peux toujours revenir vers lui, en lui confessant, sans légèreté et avec crainte, ce que j’ai fait, et en lui demandant son aide. Concernant nos fautes, “celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde” (Proverbes 28. 13).