L’économie des sociétés occidentales, basée sur la croissance, conduit à la surproduction, à l’épuisement des ressources naturelles. Elle engendre gaspillage, pollution, etc. Certains proposent une “conversion écologique”. Cela commence par “la prise de conscience de la fragilité de notre planète et du caractère épuisable de ses ressources. Elle conduit alors à restreindre notre consommation et… freiner certains développements techniques.”

Ce changement de mode de vie est tout à fait louable. Comment ne pas être attristé en voyant notre terre, sortie si belle des mains du Créateur, abîmée par les activités humaines ? Mais la Bible va plus loin. Elle nous explique que ces excès, ces dégradations, proviennent de la désobéissance de l’homme à son Créateur. Le péché est entré dans le monde, et les convoitises logées dans le cœur humain entraînent le désir de posséder toujours davantage. La création en souffre (texte du jour).

La Bible nous dit qu’après une période de jugements, la nature retrouvera sa splendeur originelle : “Les montagnes et les collines éclateront devant vous en chants de triomphe” (Ésaïe 55. 12).

En attendant, l’urgence, c’est un changement intérieur. Cela commence par la repentance, c’est-à-dire reconnaître nos torts envers Dieu. “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés” (Actes 3. 19). La conversion, le demi-tour, consiste à revenir à Dieu. Accepter que Jésus Christ a payé le prix pour nous délivrer de notre désobéissance, nous permet de recevoir un cœur nouveau qui désire lui plaire.