On vient de m’annoncer un décès. Après quelques mots sur la personne, mon interlocuteur conclut : “Enfin, que voulez-vous… c’est la vie.” Justement, il n’est plus question de vie à ce moment-là, mais bien de mort. Et que dire, que faire maintenant ?

Dans toute la Bible, Dieu nous parle de la vie et de la mort ; écoutons-le. Il nous dit clairement que la mort est le “salaire”, la conséquence, du péché. Personne n’y échappe : “Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché” (Romains 5. 12). L’homme est sans ressource devant Dieu : il est jugé coupable et responsable. Il est passible non seulement de la mort physique, mais aussi de la séparation éternelle d’avec Dieu, ce que la Bible appelle la “seconde mort” (Apocalypse 20. 14).

Mais, chose merveilleuse, Dieu lui-même vient nous offrir la délivrance du jugement mérité : il a demandé à son Fils de porter à notre place le châtiment de nos péchés. Par la repentance et la foi en Jésus, je suis délivré de la mort éternelle, je passe “de la mort à la vie” (Jean 5. 24). “Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur”.

Ainsi le croyant sait, au moment de mourir, qu’il possède la vie de Dieu, don de sa pure grâce. Jésus lui a dit : “Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra” (Jean 11. 25).