La Bonne Semence
Par leurs appels résonnant comme des trompettes, nous entendons les cigognes avant de les voir. Puis elles apparaissent subitement, balayant l’espace dans leurs formations en V. Elles sont en vol pour retourner vers le Sud. Cette scène a souvent été observée, mais environ 600 ans avant Jésus Christ, le prophète Jérémie a écrit le texte ci-dessus.
La Bible n’est pas un livre d’ornithologie. Ce qu’elle dit sur la nature est exact, mais dépasse un but scientifique. Elle veut nous enseigner plus que de simples faits. Jérémie ajoute à son observation un commentaire sérieux : “Mon peuple ne connaît pas le jugement de l’Éternel”. Si ces oiseaux ont intuitivement conscience que l’hiver est à la porte, s’ils savent qu’ils doivent chercher des endroits plus chauds, et si personne ne les arrête quand ils vont s’y réfugier, qu’en est-il de nous pour échapper au jugement ?
Au travers de la nature et par la Bible nous constatons notre étroite dépendance de notre Dieu créateur. Lui-même a placé dans nos consciences l’idée d’un jugement face à nos désobéissances. Où sera notre refuge ?
Le cœur plein d’amour du Seigneur Jésus est ce lieu d’accueil pour chacun. Il nous invite : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28). Écoutons l’appel de Jésus pour la vie, et non pour le jugement : “En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24).