Nous savons bien que Dieu nous aime, mais quelquefois ne nous arrive-t-il pas de le trouver un peu distant ? Dans les évangiles, les disciples devaient aussi se sentir plus ou moins proches de Jésus selon les circonstances.

Nous lisons en Marc 6. 30-52 qu’au terme d’une longue journée d’activité, Jésus prend soin de ses disciples fatigués et leur dit : “Venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu”. Quel moment bienfaisant passent-ils alors en compagnie de leur Maître bien-aimé !

Mais le repos ne dure pas, et Jésus se met à enseigner une foule qui l’a rejoint. Le soir tombe, Jésus nourrit miraculeusement tous ces gens et prend congé d’eux. Puis il enjoint à ses disciples de traverser le lac, ce qui les conduira à devoir affronter, seuls, une tempête. Les voilà ballottés dans leur barque, sans leur Maître. Qu’ils paraissent lointains, ces moments bénis passés avec lui quelques heures plus tôt ! Pourquoi n’est-il pas venu avec eux ? Les aurait-il oubliés ? Non, il les rejoint en marchant sur l’eau, et calme la tempête. Jésus s’est occupé des foules affamées comme des disciples en détresse.

Dans ma vie de chrétien, il y a des moments où je goûte la présence de Jésus, tout va bien. Mais voilà que je me retrouve en train de me débattre dans des difficultés inextricables, et Jésus me paraît si lointain… Non, il m’aime d’un amour invariable ; il veut me faire comprendre qu’il est tout proche, dans mes tempêtes comme dans mes joies. Et il veut me faire vivre pleinement ce verset : “Pour moi, m’approcher de Dieu est mon bien”.