Dès son enfance, Jean était difficile, et causait beaucoup de chagrin à ses parents. Plus tard, ses mauvaises actions sont devenues plus graves encore, au point qu’il a fait plusieurs séjours en prison. Chaque fois, son père payait les dégâts, et accueillait son fils quand il revenait à la maison. Après la mort de ses parents, Jean, pensant hériter d’une part de leur fortune, s’est rendu à la séance d’ouverture du testament rédigé par son père.

Dès le début de sa lecture, voilà énumérés les méfaits du fils. Jean se lève et part en claquant la porte. Le notaire reprend sa lecture : “Malgré tout, il est mon fils et je l’aime. Pour cette raison, et bien qu’il ne mérite rien, je lui lègue tout ce que je possède, à une seule condition : il devra assister à la lecture de mes dernières volontés. S’il est encore présent quand la lecture sera terminée, il héritera de tous mes biens.”

Jean a ainsi perdu tout ce qu’il avait espéré. Il a tout perdu, non à cause de sa mauvaise conduite, mais parce qu’il a refusé d’entendre la vérité.

Aujourd’hui encore, nous naissons tous pécheurs et notre vie n’est pas digne de Dieu. Mais à ceux qui l’acceptent, Dieu offre son pardon. Il nous aime, mais il a aussi ses conditions : “La volonté de mon Père, c’est que quiconque discerne le Fils et croit en lui ait la vie éternelle” (Jean 6. 40). Discerner le Fils, c’est reconnaître Jésus Christ comme le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour nous donner la vie éternelle.