L’auteur des lignes ci-dessous avait été condamné pour violences verbales et physiques, fautes qu’il avait reconnues et pour lesquelles il avait demandé pardon. Bien que croyant en Dieu, et assuré que Dieu l’avait pardonné après sa confession sincère, il en ressentait toujours le poids, et la solitude pesait sur son moral.

“Tandis que je tournais en rond dans la cour de promenade, les larmes aux yeux, mon pied s’est arrêté brusquement sur un vieux papier. Ce papier avait été probablement jeté par la fenêtre d’une cellule. J’ai reconnu tout de suite son origine : c’était un feuillet du calendrier biblique “La Bonne Semence” ! Prestement je le ramassai et le lus. Il était daté du 11 juillet 1997 et comportait ces versets des Saintes Écritures : “Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées… ; bienheureux l’homme à qui le Seigneur ne compte pas le péché” (Romains 4. 7, 8).

Ce signe de Dieu pour moi a provoqué un véritable déclic dans mon cœur. J’en avais besoin. J’avais une preuve supplémentaire que Dieu était présent avec moi… et me serrait de près.”

“Si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés” (1 Jean 1. 9). Le pardon de Dieu est entier et il n’y revient pas, parce que Jésus en a porté la peine pour nous sur la croix.

Ce feuillet envolé était aussi la preuve que Dieu ne l’oubliait pas. “Une femme oubliera-t-elle son nourrisson ?… Même celles-là oublieront ;… mais moi, je ne t’oublierai pas. Voici, je t’ai gravé sur les paumes de mes mains” (Ésaïe 49. 15, 16).