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La Bonne Semence

Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière.
Psaume 103. 13, 14
Au jour où j’ai crié, tu m’as répondu ; tu as augmenté la force de mon âme.
Psaume 138. 3
Déprime

Charles Spurgeon (1834-1892) annonçait l’évangile avec force ; c’était un prédicateur reconnu et apprécié. Pourtant, il lui arrivait souvent d’être déprimé.

Un épisode de sa vie l’a particulièrement marqué. Alors qu’il prêchait, un homme dans la foule a hurlé : “Au feu !” Il y a eu parmi les auditeurs une terrible bousculade qui a causé des morts et des blessés graves. Spurgeon, témoin impuissant de cet événement, ne s’en est jamais remis. Sa femme a écrit : “L’angoisse de mon bien-aimé était si profonde et si violente, que la raison semblait vaciller, et nous avons parfois craint qu’il ne prêche plus jamais”.

Les années suivantes, Charles parlait fréquemment de ses états d’âme en public. Il s’adressait souvent aux personnes déprimées. Il leur parlait de “l’âme en miettes, transpercée de lances…, dissoute, tourmentée, en souffrance”. Il les consolait, mais les exhortait à se battre et à ne pas “alimenter cette folie de l’âme”.

Tout en conseillant le repos, le contact avec la nature, et les médicaments, Spurgeon parlait des bienfaits de la prière, de la lecture de la Bible et de l’écoute des prédications. Sans cesse, il a été soutenu, réconforté et stimulé par les compassions de son Père céleste qui savait de quoi il était fait. Même dans les périodes difficiles, Charles savait que Dieu lui donnerait la victoire finale, et qu’il “briserait l’oppresseur”.

Comme lui, chrétiens peut-être déprimés, sachons trouver du réconfort dans la présence et dans la bonté de notre Dieu. Il peut vraiment répondre à tous nos besoins (Philippiens 4. 19).

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