Chrétiens, montrons que nous sommes heureux ! Dans nos problèmes et difficultés, nous sommes invités à ne pas nous inquiéter, mais à exposer nos prières à Dieu, et, en échange, sa paix gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus (Philippiens 4. 6, 7). Notre joie est inséparable de l’esprit de reconnaissance et de louange qui devrait nous animer. Si cette disposition intérieure existe en nous, notre témoignage ne manquera pas d’étonner ou d’interroger les personnes qui nous voient vivre.

Ne donnons pas l’image d’un christianisme maussade, comme s’il était fait de regrets et d’amertume ! Bien sûr, il ne s’agit pas d’exprimer une joie bruyante, souvent factice et provenant d’une excitation passagère. Au contraire, si la source de notre joie est profonde, si elle provient de la vie que Dieu nous a donnée, elle ne risque pas de tarir. Les circonstances, quel que soit leur poids, ne l’emporteront pas sur notre foi.

C’est le manque de communion avec le Seigneur qui peut nous ôter notre joie, bien plus que les luttes et les épreuves par lesquelles nous passons. C’est de nous-mêmes et non des circonstances extérieures que vient le découragement. Lorsque l’apôtre Paul écrit : “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur”, il est dans une prison romaine.

Enfin, n’oublions pas cette autre source de joie qui animait Jésus : l’espérance. Il a enduré les souffrances de la croix à cause de la joie qui était devant lui, celle de nous rassembler pour l’éternité auprès de lui.