Dans une telle situation, nous commençons souvent par riposter, et par nous interroger : n’ai-je rien à me reprocher ? vraiment ? La Bible dit : “Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ?” (Jérémie 17. 9). Nous sous-estimons souvent le péché dans nos propres vies, nous nous érigeons facilement en victimes, alors que notre propre comportement peut être répréhensible.

Si l’accusation est réellement injuste, nous avons tendance à devenir amers et à riposter avec véhémence pour prouver que nous avons raison. Mais écoutons l’enseignement de l’apôtre Pierre dans les versets du jour. Le Seigneur Jésus lui-même est notre modèle, lui qui, “lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement” (1 Pierre 2. 23). Il nous propose même un niveau plus élevé : “Bénissez ceux qui vous persécutent… Ne vous vengez pas vous-mêmes” (Romains 12. 14, 19). Bien sûr, la force pour vivre à un tel niveau, nous ne la trouvons pas en nous-mêmes, mais seulement en Christ, qui nous assure de son soutien dans ces situations éprouvantes.

Enfin, si nous sommes accusés parce que nous suivons Jésus, voici la promesse spéciale qui nous encourage : “Bienheureux, vous l’êtes quand on vous injuriera, qu’on vous persécutera et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense est grande dans les cieux” (Matthieu 5. 11, 12).