La Bonne Semence
Les premiers chapitres de l’épître aux Romains présentent l’évangile, cette bonne nouvelle qui s’adresse à chacun. L’apôtre Paul décrit une scène d’une grande solennité : le tribunal de Dieu tient séance, et trois types d’hommes paraissent successivement au banc des accusés. D’abord celui qui vit sans tenir compte de son Créateur (Romains 1. 18-32) ; ensuite l’ami de la sagesse (Romains 2. 1-16), comme l’étaient les Grecs ; et enfin une personne d’origine juive avec tous ses privilèges (Romains 2. 17 – 3. 20).
Au cours de ce tribunal, Dieu demande à chacun : “Qu’as-tu fait de mes droits ? Quel honneur as-tu rendu à mon nom ?” Qu’il soit sous le régime de la Loi de Moïse ou non, l’homme s’est constamment montré rebelle ou désobéissant, et le réquisitoire suit, sans équivoque, inexorable : “Il n’y a pas de juste, non pas même un seul” (Romains 3. 10). Tout homme est donc coupable devant Dieu et mérite son châtiment. C’est dur à accepter : cet homme condamné, c’est moi, c’est vous, et la sentence du juge souverain est justifiée.
Mais à ce sombre verdict répond un merveilleux rayon de la gloire divine : Dieu fait grâce. Voyant la situation désespérée de l’homme, il offre une solution (Romains 3. 24-26). La clé se trouve dans la croix de Christ : la perfection de son sacrifice rédempteur, la valeur expiatoire de son sang font que “Dieu est juste et qu’il justifie celui qui est de la foi en Jésus”. Voilà ce que sa grâce a fait pour moi. Quelle bonne nouvelle ! Quiconque l’accepte avec repentance et foi trouve un plein pardon.