À Golgotha trois croix sont dressées pour trois condamnés à mort. Au centre est cloué Jésus, lui qui a toujours été “saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs” (Hébreux 7. 26). Il est compté parmi les transgresseurs, comme cela avait été annoncé par le prophète (Ésaïe 53. 12).

Tout à coup l’un des deux malfaiteurs crucifiés à côté de lui comprend qu’il est là à cause de ses fautes, et déclare : “Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis”. Puis, parlant de Jésus : “mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire” (Luc 23. 41). La condamnation de Jésus de la part des hommes était en effet une criante injustice.

Mais en même temps, Jésus, le seul juste, le Fils de Dieu, pouvait seul subir le châtiment de Dieu que méritaient nos péchés, pour qu’ils soient effacés. Condamné et crucifié par l’injustice et la haine des hommes, Jésus accepte, par amour pour eux et pour Dieu, de prendre notre place sous le jugement divin. Il est “devenu malédiction pour nous”, car il est écrit : “Maudit est quiconque est pendu au bois” (Galates 3. 13 ; Deutéronome 21. 23).

Le malfaiteur repentant savait que Jésus pouvait le pardonner, il lui dit : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume”. Jésus lui répond : “Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 42, 43). Maintenant encore, celui qui se tourne vers Jésus et peut lui dire sincèrement : “Souviens-toi de moi, Seigneur”, reçoit la même promesse et la paix dans son cœur.