La Bonne Semence
Ces textes évoquent deux personnes bien différentes. La femme est timide. Elle souffre depuis longtemps d’une hémorragie. Lorsque Jésus passe, elle aimerait bien qu’il la guérisse. Mais elle n’ose pas s’avancer. Elle éprouve sans doute une gêne à reconnaître devant tout le monde qu’elle a un problème de cette nature. Qu’importe ! Elle croit que Jésus peut la guérir, alors, au milieu de la cohue, elle ne peut que toucher le bord du vêtement de Jésus. Le Seigneur répond à sa foi et elle est guérie instantanément !
L’homme, au contraire, fait preuve d’une certaine audace. Au milieu de l’agitation, il se met à appeler Jésus, de plus en plus fort. La foule cherche à le faire taire, s’interpose. Mais rien ne l’arrête. Il se débarrasse de son manteau, se lève et s’approche de Jésus, qui salue sa foi. Il est guéri instantanément !
Ces deux récits sont à la fois proches et distincts. Proches, parce que la rencontre avec Jésus a lieu, malgré les nombreux obstacles ou résistances ; proches également, parce qu’ils se terminent par la guérison et par cette parole de Jésus : “Ta foi t’a guéri(e)”. Distincts, parce que les obstacles ne sont pas de même nature, et les attentes et le tempérament de ces deux personnes sont très différents.
Chacun a besoin d’être guéri de cette maladie mortelle contractée par notre rejet de Dieu, par notre condition de pécheurs. Jésus, par son sacrifice, nous offre le pardon de Dieu et la guérison. Avec une foi discrète ou plus démonstrative, n’attendons pas pour nous approcher de lui.