La Bonne Semence
Si Jésus s’est parfois isolé, pour prier (Luc 6. 12), les évangiles nous le présentent comme se mettant à la disposition des foules, inlassablement, mais sans forcer personne. Il ne les poursuit pas, ne les provoque pas, et ne cherche pas la popularité. Mais il ne rejette pas ceux qui s’approchent de lui, et lui-même s’approche de celui qui ne va pas bien.
Par exemple, il a rencontré un homme “qui a tout pour lui” : il est jeune, riche, cultivé, irréprochable… Mais il lui manque l’essentiel, la vie que Dieu donne ! Jésus le regarde avec bonté, ne le contredit pas, il lui propose au contraire de s’ouvrir aux autres. Le jeune homme refuse… et repart tout triste (Matthieu 19. 16-22).
Il a aussi rencontré une femme sans ressources. Dans la foule, Jésus la voit, seule, très pauvre, qui offre à Dieu tout ce qui lui reste pour vivre. Il ne lui dit rien, mais relève avec force ce qu’elle fait. Elle a donné deux sous, comme d’autres n’ont qu’une vie brisée à “offrir” à Dieu, deux mots, un soupir… Jésus accueille favorablement le moindre signe vers lui (Marc 12. 41-44).
Jésus vient aussi à la rencontre d’innombrables femmes et hommes englués dans leurs problèmes personnels : atteints de maladies incurables, porteurs de handicaps, tourmentés par de mauvais esprits, etc. Parfois, il les guérit tous (Matthieu 4. 23, 24), parfois quelques-uns seulement, à cause de leur incrédulité (Matthieu 13. 58). Mais il accueille, il écoute avec attention, il tend la main et propose une guérison intérieure (Matthieu 9. 2).