Il est 9 heures du matin, on vient de crucifier Jésus entre deux malfaiteurs. Jésus accepte tout par amour et par obéissance envers son Père. Malgré les pires souffrances physiques, il n’exprime aucune plainte, aucune révolte envers ses bourreaux. Toute l’attitude de Jésus crucifié témoigne de la paix qui l’habite.

Mais Jésus a conscience de la faute énorme commise par le peuple bien-aimé de Dieu. Celui-ci, en accord avec l’occupant romain, est en train de crucifier son Messie, que Dieu lui avait envoyé et qui aurait dû régner. N’est-ce pas un péché inexcusable devant Dieu ? Alors Jésus prie, il intercède pour eux auprès de son Père : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (verset du jour). Il sait aussi qu’en laissant faire ce crime, Dieu poursuit son but : donner au monde entier un Sauveur.

Après sa mort, Jésus ressuscite et monte au ciel. Mais il laisse des témoins sur la terre, et le croyant Étienne en fait partie. Il rend témoignage à Jésus, étant rempli de sagesse comme son Maître (Actes 6. 10). Tandis qu’il place le peuple et ses dirigeants face à leur responsabilité devant Dieu, ils deviennent furieux et lapident Étienne, qui est rempli de la même paix que Jésus son Sauveur. Avant de mourir, le premier des martyrs intercède, lui aussi, pour ses bourreaux. Beaucoup d’autres martyrs, à sa suite, mourront en pleine paix, en priant pour leurs bourreaux.

Encore une fois se manifeste la réalité de cette parole de Jésus : “Je vous donne ma paix”.