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La Bonne Semence

[Jean] voit Jésus venant à lui, et il dit : Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !
Jean 1. 29
[Christ] lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois.
1 Pierre 2. 24
Le bouc émissaire
Lecture proposée : Lévitique 16. 1-22

Un bouc émissaire est un individu ou un groupe choisi pour endosser une responsabilité pour laquelle il est, totalement ou partiellement, innocent.

Cette expression vient de la Bible. Dans l’Ancien Testament, les rites religieux annuels du peuple d’Israël sont décrits. Une de ces fêtes est celle du Grand Pardon, “Yom Kippour” en hébreu. Aaron, le grand-prêtre, fait amener un bouc. Il pose ses deux mains sur la tête de l’animal encore vivant, et, à haute voix, confesse, c’est-à-dire énumère sur lui toutes les fautes et les désobéissances des Israélites. Pour ainsi dire, il les décharge sur l’animal.

Puis le bouc est envoyé dans le désert : il emporte avec lui tous les péchés d’Israël, dans une terre inhabitée. C’est le “bouc qui s’en va”, ou “bouc émissaire”. Le bouc perd sa vie à la place des Israélites qui sont libérés devant Dieu des fautes commises pendant l’année écoulée. Ce même jour, le grand-prêtre d’Israël entre pour la seule fois de l’année dans le sanctuaire, là où Dieu se trouve.

Ce bouc nous parle à l’avance de Jésus Christ. Lui aussi a servi de bouc émissaire pour moi. Il a pris sur lui tout le mal que j’ai commis. Il a fait cela en acceptant d’être crucifié et jugé à ma place, pour toutes mes fautes. En donnant sa vie pour moi, il m’a libéré des conséquences de mes péchés. Il m’a rendu capable de connaître Dieu, de m’approcher de Dieu, non pas une fois par an, mais continuellement, pendant toute ma vie.

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