Jésus est crucifié. Une foule attirée par ce “spectacle” l’insulte, les passants se moquent. Les chefs religieux le mettent au défi de descendre de la croix. “Il a sauvé les autres” : ils font allusion aux nombreux miracles accomplis par Jésus en faveur des pauvres et des malades. Ne peut-il donc pas se sauver lui-même ? Ces religieux prétendent même qu’ils sont prêts à croire si Jésus descend de la croix. En réalité ils ont fermement décidé de le rejeter, et ne sont pas du tout disposés à croire, même dans cette éventualité.

Face à ce défi, Jésus peut-il descendre ? Quand les soldats se sont approchés pour le prendre et que Pierre a voulu le défendre, Jésus lui a dit : “Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, et il me fournira plus de douze légions d’anges ?” (Matthieu 26. 53). Sur la croix, il peut aussi prier son Père, et être délivré !

Non, ce ne sont pas les clous qui le retiennent ! S’il reste sur la croix, c’est pour faire la volonté de son Père. Et Dieu n’envoie pas des anges parce qu’il faut régler le problème du péché. Jésus accepte de prendre sur lui le jugement dû au péché.

Ce sacrifice démontre l’amour infini de Dieu pour des pécheurs. Si Jésus était descendu de la croix, aucun de nous n’aurait pu être sauvé. Mais Jésus est resté, et Dieu l’y a laissé, pour que ceux qui croient en lui obtiennent le pardon de leurs péchés et qu’un salut merveilleux leur soit accordé.