Jésus a montré beaucoup de bonté envers ses contemporains. Il “a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance” (Actes 10. 38). Mais il devient toujours plus évident que les chefs religieux le détestent et incitent le peuple à le rejeter. Jean le Baptiseur, qui a rendu à Jésus un témoignage brillant, a été mis en prison par Hérode. Et maintenant, Jean est perplexe, il doute. Du fond de sa prison, il fait demander à Jésus s’il est vraiment le Messie attendu.

“En ce temps-là”, dans cette période sombre où beaucoup se détournent de lui, on peut avoir l’impression que Jésus a travaillé en vain (voir Ésaïe 49. 4). Mais il se tourne avec reconnaissance vers son Père. Malgré les résultats apparemment peu encourageants de son service et l’opposition des responsables, il a un motif de louer son Père parce que ses paroles ont trouvé un écho chez ceux qui prennent la place de “petits enfants”. Il s’en remet à Dieu, et s’incline en paix devant sa parfaite volonté : “Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi” (texte du jour).

Chrétiens, nous rencontrons parfois le rejet, ou l’échec. Nous nous sommes peut-être beaucoup dévoués pour quelqu’un, apparemment sans résultat. Et nous sommes parfois incompris de nos proches. Comme Jésus, confions-nous simplement dans la sagesse et la volonté parfaite du Père. C’est dans de telles occasions que nous pouvons manifester la paix du Christ, ce don si précieux !