Je peux laisser la Bible de côté, estimant qu’elle n’est qu’un recueil de légendes, sans valeur aujourd’hui.

Je peux aussi voir en elle un livre extraordinaire, sublime ; je peux la citer et la prendre pour référence, mais sans que cela m’impacte personnellement.

Je peux même considérer la Bible comme le “document fondateur du christianisme”, et vouloir suivre le Christ comme un modèle à imiter. Pour autant je peux ne pas avoir une relation personnelle avec Dieu.

Tant que je n’ai pas rencontré personnellement Dieu, je suis perdu, éternellement loin de Dieu, qui est amour (1 Jean 4. 8).

En revanche, je peux recevoir les déclarations de la Bible comme parole de Dieu, les laisser pénétrer dans mon cœur, agir sur ma conscience, “les prendre à cœur”, comme on dit. Alors, elles produisent la vie, elles éclairent mon âme pour que je jette un regard lucide sur mon être intérieur, le même que celui de Dieu. “La Parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants :… elle discerne les pensées et les intentions du cœur” (Hébreux 4. 12).

Si je reçois avec foi la parole de Dieu, qui vient éclairer mon âme et me présenter Jésus comme mon Sauveur, alors un lien vital s’établit avec Dieu. Je l’appelle Père, étant devenu son enfant pour toujours. C’est le but de la Bible. Tous ceux qui l’ont ouverte humblement, avec intérêt et droiture, regrettent seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt !