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La Bonne Semence

On crie à cause de la multitude des oppressions, et on appelle au secours à cause du bras des grands ; et on ne dit pas : Où est Dieu, mon créateur, qui donne des chants de joie dans la nuit ?
Job 35. 9, 10
Délivrance et oubli (2)

Nous avons vu hier le cas solennel du Pharaon : dans la détresse, il supplie Dieu de le délivrer, mais une fois soulagé, il s’endurcit et refuse de lui obéir.

Deux autres récits de la Bible illustrent cette fâcheuse tendance à oublier, que nous avons souvent, une fois que nous avons été délivrés :

– Une petite ville était assiégée par un grand roi. “Il s’y trouva un homme pauvre et sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre” (Ecclésiaste 9. 15). Cet homme pauvre et sage est une belle image de Jésus, le Sauveur du monde (Jean 4. 42). Sa mort sur la croix délivre du jugement divin ceux qui croient en lui ; cependant de nombreuses personnes oublient de se tourner vers lui pour être sauvées.

– Joseph, vendu par ses frères et emmené en Égypte, est accusé à tort et jeté en prison (Genèse ch. 40). Le sommelier du Pharaon est emprisonné, lui aussi. Il fait un rêve et Joseph le lui interprète comme annonçant sa libération prochaine. Joseph demande au sommelier de se souvenir de lui quand, une fois sorti de prison, il sera rétabli dans ses anciennes fonctions. Le sommelier est libéré, mais il oublie Joseph. Dans le malheur, il appréciait sa compagnie, mais désormais, il n’a plus besoin de lui…

Chrétiens, agissons-nous ainsi envers notre Sauveur ? L’avons-nous appelé au secours dans l’urgence ? Nous a-t-il secourus et délivrés ? Allons-nous l’oublier maintenant ? Disons plutôt : “Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits” (Psaume 103. 2).

(fin)

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