Cette expression, “l’an de grâce”, est propre au monde chrétien. Au Moyen Âge, elle qualifiait la manière de compter les années. L’année débutait le 25 décembre, au moment où l’on célébrait la venue de Jésus Christ sur la terre. Depuis l’adoption du 1^er janvier pour marquer le commencement d’une année, l’expression “l’an de grâce” a peu à peu disparu de notre usage.

Pourtant elle exprimait quelque chose d’essentiel en nous rappelant la venue du Sauveur dans le monde. En effet, Jésus est venu apporter la grâce et la vérité de la part de Dieu. L’an de grâce souligne un temps pendant lequel Dieu offre sa grâce et son salut à tout homme. Bien que cette formulation soit tombée dans l’oubli, nous pouvons affirmer que l’année qui s’achève est encore une année de grâce puisque l’annonce de la Bonne Nouvelle faite par Jésus Christ est encore valable aujourd’hui :

“L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour à la vue ; pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés, pour proclamer l’an agréable du Seigneur” (Luc 4. 18, 19).

Pourtant, ces années de grâce prendront fin. Négliger de se tourner vers Dieu, c’est passer à côté de cette délivrance que Jésus offre à chacun. Pas seulement une année de grâce, mais le don de la vie éternelle. Jésus Christ vous aime. Ouvrez votre cœur à sa grâce. Dès maintenant faites cette rencontre personnelle avec Jésus le Sauveur !