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La Bonne Semence

Ils oublièrent Dieu, leur Sauveur, qui avait fait de grandes choses.
Psaume 106. 21
Recherchez l’Éternel et sa force, cherchez continuellement sa face ; Souvenez-vous de ses œuvres merveilleuses.
Psaume 105. 4, 5
Délivrance et oubli (1)

La Bible décrit l’esclavage du peuple d’Israël en Égypte, sous le joug du Pharaon. Ils crient vers Dieu, qui leur envoie Moïse, et celui-ci transmet au Pharaon l’ordre divin de libérer son peuple. Mais le souverain résiste. Dieu envoie alors sur l’Égypte des catastrophes successives : une invasion de grenouilles, puis de moustiques, de mouches, etc. Tant que le fléau est là, le Pharaon est prêt à tout pour que le malheur qui s’abat sur son pays s’arrête. Il déclare qu’il a péché, et supplie Moïse de prier afin que Dieu fasse cesser le fléau. Mais, dès que le soulagement survient, il endurcit son cœur et refuse d’obéir. Le même scénario se reproduit plusieurs fois (Exode 8. 4-11 ; 9. 23-35 ; 10. 16-20…)

L’attitude du Pharaon caractérise souvent les hommes de ce monde opposé à Dieu. Dans la détresse, on appelle Dieu au secours. Sous la pression des circonstances, on est prêt à tout promettre : un changement de vie, un retour à lui, etc. Et on estime que Dieu, même si on l’ignore d’habitude, se doit de nous secourir. Une fois tiré d’affaire, on oublie ce qu’on a promis, on retourne à sa vie passée, et on s’endurcit.

Mais, quoi qu’il en soit, Dieu nous aime. Si, avec patience et bonté, il répond à nos appels, ne faisons pas comme le Pharaon : “Pourquoi endurciriez-vous votre cœur, comme les Égyptiens et le Pharaon ont endurci leur cœur ?” (1 Samuel 6. 6). Dieu nous appelle. Ne lui résistons pas, ouvrons-lui notre cœur.

(à suivre)

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