Quel est le motif de toutes les louanges qui remplissent les deux premiers chapitres de l’évangile de Luc ? C’est un petit enfant qui naît à Bethléem, dans des circonstances extraordinaires. La prédiction d’Ésaïe, environ 700 ans auparavant, vient de se réaliser : “Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et l’appellera du nom d’Emmanuel (Dieu avec nous)” (Ésaïe 7. 14).

Bien que descendants du roi David, Joseph et Marie sont de condition modeste ; ils ne trouvent pas de place à l’auberge, et Jésus est couché dans une crèche, une mangeoire. Rejeté dès sa naissance par la société, ce petit enfant est pourtant le Dieu créateur venu sur la terre dans la pauvreté et l’humilité. Par contre, quelle joie envahit ceux qui l’attendent alors ! Le ton est donné par “une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et s’écriant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ; et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes !”

Un ange annonce cette prodigieuse nouvelle à d’humbles bergers. Sans attendre et sans crainte – qui aurait peur d’un petit enfant ? – ils se rendent à Bethléem voir Dieu incarné dans ce nouveau-né. Puis ils témoignent de leur merveilleuse rencontre et donnent gloire à Dieu. C’est ce que feront aussi plus tard dans le temple deux pieux vieillards, Siméon et Anne.

Pour nous, chrétiens, quel grand sujet de joie que la naissance de Jésus sur la terre, mais aussi sa victoire à la croix et sa résurrection ! De même aussi sa présence à nos côtés aujourd’hui, et sa venue demain pour nous emmener avec lui dans le ciel !