La Bonne Semence
Connaissons-nous une personne âgée qui n’a pas les moyens de payer quelqu’un pour son ménage, ou des voisins qui ne peuvent pas offrir des études à leurs enfants ? Si nous avons la capacité d’aider ces personnes, soit financièrement soit par des services rendus, notre responsabilité est de partager. Pourquoi ? Dans le texte du jour, l’expression “celui à qui le bien est dû” implique que nous avons des devoirs envers les personnes dans le besoin.
Le monde appartient à Dieu. S’il nous accorde des biens matériels, des facultés intellectuelles, ou des dons spirituels, cela ne signifie pas que ces dons nous appartiennent. Nous devons gérer les richesses du propriétaire comme il le désire. “Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, en bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu” (1 Pierre 4. 10).
L’évêque Basile le Grand (329-379) aurait dit : “Le pain que nous conservons appartient à ceux qui ont faim ; les manteaux dans notre placard, à ceux qui sont nus ; l’or que nous avons caché… à ceux qui sont dans le besoin. C’est pourquoi, toutes les fois que nous avons eu l’occasion d’aider les autres et que nous avons refusé de le faire, nous leur avons causé du tort.”
– Seigneur, la société m’assure que tous mes biens m’appartiennent, mais je viens de comprendre que c’est faux. Fais que j’en sois persuadé, afin de pouvoir marcher sur les traces de ton Fils : il a distribué sans compter sa richesse aux autres (2 Corinthiens 8. 9).