La Bonne Semence
Le mensonge est un péché si fréquent ! Pour minimiser ce péché, on a inventé des concepts : le mensonge par omission, le mensonge de courtoisie… Ils conduisent à excuser la dissimulation, la malhonnêteté, la tromperie. La Bible établit clairement que le mensonge mérite le jugement de Dieu, tout comme le fait de commettre les pires crimes. Ainsi les menteurs sont inclus dans la liste des pécheurs perdus, à côté de personnes ayant commis des péchés que nous pourrions juger plus grossiers : “Dehors les chiens, les magiciens, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !” (Apocalypse 22. 15).
Chrétiens, nous avons cru au Seigneur Jésus, il est notre Sauveur et veut être notre Seigneur. Pourtant, nous ne sommes pas à l’abri du péché de mensonge : notre cœur naturel est toujours prêt à produire ce mauvais fruit si nous ne sommes pas vigilants. Certes le salut éternel du croyant n’est pas remis en question, mais sa communion avec Dieu et son témoignage public en sont fortement impactés. C’est pourquoi l’apôtre Paul exhorte les croyants à ne pas se faire de tort l’un à l’autre : “Ayant renoncé au mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres” (Éphésiens 4. 25). “Ne mentez pas l’un à l’autre” (Colossiens 3. 9).
Lorsque nous n’avons pas été droits dans nos paroles, reconnaissons-le, avec l’assurance que “si nous confessons nos péchés, [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).