Face à l’épidémie de Covid-19, la plupart des pays ont confiné leurs populations au prix d’une paralysie de l’économie. En calculant ce que nos sociétés sont prêtes à dépenser pour éviter des morts, des experts ont conclu que le prix moyen d’une vie humaine se chiffrait à plusieurs millions d’euros.

Il y a environ 2000 ans, on a estimé le prix de la vie de Jésus à “30 pièces d’argent…, prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux” (Zacharie 11. 12, 13). Judas a trahi son maître pour ce montant dérisoire. Mais, méprisé par les hommes, Jésus a pourtant une valeur infinie pour Dieu. Il est son “unique Fils bien-aimé”. Cependant l’apôtre Paul doit dire : Dieu “n’a pas épargné son propre Fils, mais [il] l’a livré pour nous tous” (Romains 8. 32).

Car nous avons beaucoup de valeur pour le cœur de Dieu. Il nous a créés à son image. Mais nous sommes tombés sous l’esclavage de Satan, maître dur et cruel, et Dieu a dû nous “racheter” (c’est-à-dire nous libérer) en payant le prix fort, le “sang précieux de Christ” (1 Pierre 1. 19) ! Dieu a donné ce qu’il avait de plus cher, son Fils bien-aimé. Sur la croix, en portant nos péchés et en laissant sa vie, Jésus a payé, à notre place, l’immense prix de notre rachat. En considérant tout ce que Dieu a fait pour nous, avons-nous pris conscience de la valeur que nous avons à ses yeux ? Comment pourrions-nous alors mépriser le pardon qu’il nous offre gratuitement ?