Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

La Bonne Semence

La foi est l’assurance de ce qu’on espère, et la conviction de réalités qu’on ne voit pas.
Hébreux 11. 1
La foi de Moïse (1)

Voici le résumé d’une vie : “Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des délices du péché : il estima l’opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l’Égypte ; car il regardait à la récompense. Par la foi,… il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible” (Hébreux 11. 24-27).

Moïse appartient au peuple hébreu, déporté en Égypte à cette époque, et opprimé par le Pharaon. Moïse, bébé, échappe à la mort, grâce à la foi de ses parents. Miraculeusement recueilli par la fille du Pharaon, il grandit à la cour de celui qui tient en esclavage le peuple de Dieu. Il est donc en bonne position pour intervenir en faveur de son peuple (Exode 2. 1-10).

Pourtant, Moïse refuse cette situation enviable. Il aime son Dieu et son peuple, dont il choisit, par la foi, de partager l’humiliation et les souffrances, plutôt que de rester à la cour et de profiter des plaisirs passagers et coupables. Pourquoi fait-il ce choix ? Il estime l’opprobre du Christ comme un véritable trésor, comparé aux richesses de l’Égypte !

Et cette estimation résulte du but qu’il entrevoit : il regarde à la récompense qu’un Dieu fidèle réserve à ceux qui le recherchent (Hébreux 11. 6).

Moïse fixe les yeux au-delà des circonstances de cette vie. Il tient ferme, à travers les épreuves qui résultent de son choix et de son refus, parce qu’il voit celui qui est invisible, Dieu lui-même.

(suite demain)

×