Dans les évangiles, Jésus rencontre trois familles en deuil.

– En Marc 5, Jaïrus vient appeler Jésus au chevet de sa fille de douze ans, qui est tout près de la mort. En chemin vers la maison, la nouvelle, abrupte, tombe avec violence : “Ta fille est morte ; pourquoi importuner encore le maître ?” Pouvons-nous déranger le Seigneur avec nos souffrances ? Les premières paroles de Jésus à ce père dans la détresse sont : “Ne crains pas, crois seulement”.

– En Luc 7, dans le village de Naïn, une veuve porte au cimetière son fils unique. La foule menée par Jésus rencontre le cortège funèbre. Il est plein de compassion et ses premières paroles pour la mère sont : “Ne pleure pas”.

– En Jean 11, Lazare, que Jésus aime, est malade. Jésus séjourne à ce moment dans une autre région, et quand il arrive à Béthanie, “il trouva qu’il était déjà depuis quatre jours dans le tombeau”. Marthe et Marie, les sœurs de Lazare, s’adressent à lui : “Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort”. Dans le deuil, les “si” nous envahissent, parfois même le doute ou les reproches. Quels sont les premiers mots de Jésus à Marthe ? “Ton frère ressuscitera.” À Marie, il demande : “Où l’avez-vous mis ?” Quelle sollicitude !

Dans ces trois récits, Jésus parle au père, à la mère et aux sœurs avant d’opérer la résurrection. De même, dans nos deuils, Jésus nous console et nous promet de ressusciter tous ceux qui croient en lui et à son sacrifice sur la croix.