Benjamin est bouleversé. Il vient d’apprendre le décès brutal d’un camarade, Vincent. De plus, il se fait des reproches, car il ne lui a jamais parlé du Seigneur Jésus, le Sauveur. Vincent se moquait souvent de Dieu, et Benjamin l’évitait, car ses plaisanteries le mettaient mal à l’aise. Maintenant, c’est trop tard, il n’aura plus l’occasion de lui parler. Benjamin en fait des cauchemars. Il finit par aller voir son grand-père, et lui raconte tout : “Papy, rends-toi compte ! C’est par ma faute que Vincent n’a pas entendu et reçu l’évangile…”

Son grand-père l’arrête vivement : “Tu es responsable de saisir les opportunités que Dieu te présente pour parler de Jésus, c’est vrai. Si tu manques ces occasions, tu auras perdu le privilège d’être employé par Dieu, qui se servira de quelqu’un d’autre. S’il te fait l’honneur de t’employer, fais simplement ce qu’il te dit. Mais sache que Dieu ne te demande pas de convertir quelqu’un, c’est toujours son travail, pas le tien, ni celui du meilleur évangéliste. Dieu ne fera jamais dépendre le salut de ton camarade de ta fidélité, et celui-ci ne sera pas perdu par ta faute : cela ferait reposer son salut sur tes efforts. Or ton propre salut est un don de la grâce de Dieu, tu le sais bien ! De plus, sache que d’une manière ou d’une autre Dieu a parlé à Vincent. L’a-t-il écouté ?”

Et toi qui lis ce calendrier, et qui n’aurais pas encore donné ton cœur à Jésus, tu es personnellement responsable devant Dieu, pour toi-même, d’accepter sans tarder son invitation d’amour. La vie est courte !