Voilà une question de la plus haute importance. La réconciliation est à la fois une démarche de Dieu vers l’homme, et de l’homme vers Dieu. Un objectif : la paix.

L’offensé, c’est Dieu, car l’homme est pécheur. Il serait donc normal que l’offenseur, chacun de nous, aille vers Dieu pour lui dire : “J’aimerais me réconcilier avec toi ; dis-moi ce que je dois faire pour réparer mes torts ; je payerai”. Mais Dieu sait parfaitement que l’homme pécheur ne fera jamais le premier pas vers lui, et qu’il ne pourra pas rembourser la dette de ses péchés.

Alors Dieu a pris les devants, parce qu’il m’aime, bien que je sois coupable. Il y a 2000 ans, à la croix de Golgotha, Dieu a fait tomber sur son Fils le châtiment que je méritais. Compté parmi les transgresseurs, Jésus a porté le péché d’un grand nombre (Ésaïe 53. 12). Ce sacrifice expiatoire de Jésus Christ me réconcilie avec Dieu.

Est-ce que tous les humains sont alors réconciliés avec Dieu ? Non ! Il est nécessaire qu’ils fassent la seule démarche utile : accepter par la foi ce merveilleux cadeau que Dieu leur offre, le salut par la mort de Jésus Christ. “Il a fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20).

Vous-même, avez-vous fait ce pas ?

Alors, ceux qui sont en paix avec Dieu peuvent supplier leur prochain : “Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a pas connu le péché (Jésus), Dieu l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 20, 21), c’est-à-dire : afin que nous soyons considérés comme justes par Dieu.