L’olivier est un arbre au feuillage persistant d’un vert argenté, qui pousse dans les pays méditerranéens. Même planté dans un sol rocailleux, il a une très grande longévité. Il est une image du croyant qui se confie en Dieu, inébranlable et renouvelé dans la foi (texte du jour).

Plusieurs fois Jésus est allé au mont des Oliviers, ainsi nommé pour les oliveraies qui recouvraient ses pentes, face à Jérusalem. Jésus n’avait pas de chez lui, pas un lieu où reposer la tête (Luc 9. 58). Un soir où chacun était rentré chez soi, lui, seul, s’y est réfugié (Jean 7. 53 ; 8. 1). Il y a parfois passé la nuit, particulièrement la semaine précédant la crucifixion.

Après la dernière Pâque, où Jésus institua la Cène (le pain et le vin, mémorial de ses souffrances et de sa mort), il sortit et “alla selon sa coutume au mont des Oliviers” avec ses disciples pour prier.

Là, précisément à Gethsémané, qui signifie “pressoir à huile”, il a supplié trois fois, dans une angoisse extrême : “Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi !” (Luc 22. 39, 42). Cette coupe représentait les trois heures de souffrances insondables où Jésus allait accepter d’expier nos péchés sous la colère du Dieu saint, sur la croix. Son amour pour son Père et pour chacun de nous l’a conduit jusque-là. Pendant ce temps, Judas conduisait les gardes pour le livrer à Pilate (Luc 22. 47).

Après la crucifixion, ressuscité, c’est du mont des Oliviers qu’il a été élevé au ciel (Actes 1. 12). Et c’est là qu’il posera ses pieds, quand il viendra établir son royaume (Zacharie 14. 4).