“La morale la plus sublime du monde, c’est celle du Christ”, disait un philosophe. Tout en revendiquant son agnosticisme, il admettait que si on suivait l’enseignement de Jésus, il n’y aurait plus de guerres ni de massacres, plus de vols, pas d’inégalités sociales, plus besoin de police ni de système judiciaire. La société en serait complètement changée.

Le principe guérisseur de l’humanité serait-il cette parole de Jésus : “Comme vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi faites-leur de même” (Luc 6. 31) ? Le verset du jour nous rappelle la beauté et la grandeur de l’enseignement de Jésus. Il n’a pas seulement dit ce qu’il faudrait faire, mais il a mis en pratique cet enseignement tout au long de sa vie. Il a montré jusqu’où l’amour vrai peut aller. “Par ceci nous avons connu l’amour : c’est que Lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser notre vie pour les frères” (1 Jean 3. 16).

“Il a laissé sa vie pour nous”, là est l’événement guérisseur de l’humanité. La vie parfaite de Jésus condamnait par contraste la vie de ses semblables, et pour cela on a voulu le faire mourir. Il était le Fils de Dieu, et il a offert sa vie pour sauver des pécheurs, en subissant à leur place le jugement de leurs péchés. Refuser de mettre sa confiance en lui, c’est comme si on s’était joint à ceux qui l’ont crucifié. Celui qui croit en lui reçoit une nouvelle nature avec les caractères mêmes de Dieu. Il est appelé à “apprendre le Christ” pour progresser et montrer dans sa vie quotidienne ce qu’est un chrétien.