Dans une petite salle de restaurant, en Asie Centrale, nous sommes plusieurs à table. Un jeune homme de 19 ans, Chris, nous fait part des moments difficiles qu’il a vécus.

Alors qu’il était dans sa première année à l’université, Chris a été arrêté et tabassé toute une nuit. Au travers des coups, il comprend qu’il est accusé d’un meurtre – un crime dont il est innocent. La véritable raison est qu’il est le responsable du groupe de jeunes chrétiens.

Pendant trois jours, Chris est battu sans relâche. Sous les coups, il n’arrive pas à prier, même pas à se rappeler les versets de la Bible. Les premiers jours, il pleure sans arrêt. Les policiers qui l’ont arrêté lui disent qu’il est non seulement oublié, mais que les chrétiens aussi le croient coupable…

Finalement, toujours dans le but de le briser, on fait venir sa mère. Mais elle arrive à lui faire passer un message secret : “Tu sais, les gens prient pour toi… de partout !”. Cette petite phrase, chuchotée depuis l’autre côté de la pièce, est comme une bouée de sauvetage. Chris reprend courage : il n’est pas oublié, on prie pour lui.

Mais la violence continue… Une ou deux semaines plus tard, la police fait passer un autre message à sa mère : “Madame, votre fils est devenu fou ! Il sourit tout le temps ! Nous ne comprenons pas pourquoi”.

Pendant un mois, ce garçon, qui avait alors 18 ans, tient tête aux policiers les plus durs. Puis il est libéré.

Prions sans relâche pour nos frères persécutés !